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Comment l’hypnose peut-elle t’aider ?

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se faire aider par l'hypnose

aider-les-personnes avec l'hypnoseBonjour et bienvenue sur cette page,

Je te souhaite d’aller bien 😉

Cela fait 5 ans que je suis Hypnothérapeute.
Depuis, j’ai reçu 1400 personnes et rĂ©alisĂ© plus de 2900 sĂ©ances.

Afin de mieux t’aider, j’aimerais que tu prennes quelques minutes pour rĂ©pondre Ă  ce sondage !

Tes rĂ©ponses me permettront de t’aider encore d’avantage 😉

… et pour te remercier du temps que tu vas y consacrer, je t’offre en “cadeau” un livret Ă©lectronique de 43 pages afin de te donner des conseils pour lutter contre le stresse …

Le but de ce sondage est de se poser la question sur :

Quelle est “LA” principale “DIFFICULTÉ”, “FRUSTRATION”, ou le plus “GROS PROBLÈME” que tu rencontres actuellement ? (Qu’est-ce qui t’empĂȘche d’arriver Ă  tes fins, et que ressens-tu Ă  cause de cela ?)

Voici le lien du sondage :

https://forms.gle/v1cPNGhsyiRUQm8N9

À tout de suite, quand tu as finis, je t’envoie le livret,

Fabrice

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Ton problÚme de santé reflÚte une réalité

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lustration rĂ©aliste d’une femme avec mal de gorge, un schĂ©ma Ă©nergĂ©tique du cerveau et une prise Ă©lectrique abĂźmĂ©e par le vert-de-gris, symbolisant le lien entre pensĂ©es, Ă©motions et santĂ© Ă  Tahiti.
Ton problÚme de santé reflÚte une réalité | Corps & Esprit à Tahiti

Ton problÚme de santé reflÚte une réalité

Le corps et l’esprit : un langage subtil

Depuis longtemps, diffĂ©rentes approches thĂ©rapeutiques — mĂ©decine chinoise, travaux de Dirk Hamer, Christian FlĂšche ou Lise Bourbeau — rappellent une chose essentielle : le corps et l’esprit sont intimement liĂ©s.

Un symptĂŽme n’apparaĂźt pas par hasard. Qu’il s’agisse d’une maladie bĂ©nigne ou d’un trouble plus sĂ©rieux, il traduit souvent un dĂ©sĂ©quilibre Ă©motionnel ou Ă©nergĂ©tique intĂ©rieur. Comme le dit l’adage : « Ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. »

Quand les émotions parlent à travers le corps

  • Angines Ă  rĂ©pĂ©tition : souvent liĂ©es Ă  la difficultĂ© de dire ce que l’on pense, de poser ses limites ou d’exprimer sa vĂ©ritĂ©. La gorge devient le lieu d’un conflit silencieux.
  • Maux de dos : le dos est notre pilier. Une douleur lombaire peut reflĂ©ter le sentiment de porter un fardeau trop lourd, au travail, dans la famille ou dans la vie personnelle.
  • ProblĂšmes de peau : la peau est notre frontiĂšre avec le monde extĂ©rieur. EczĂ©ma, acnĂ©, urticaire traduisent parfois une difficultĂ© Ă  respirer son espace vital, Ă  se protĂ©ger ou Ă  crĂ©er du lien.

Ces exemples ne remplacent pas un avis mĂ©dical, mais ils offrent une clĂ© prĂ©cieuse : Ă©couter son corps, c’est aussi Ă©couter son esprit.

L’énergie invisible qui nous relie

Nous en faisons tous l’expĂ©rience : quand nous croisons une personne confiante, cela se voit dans son regard, sa posture, sa voix. À l’inverse, une personne qui doute laisse transparaĂźtre une autre Ă©nergie.

Lors d’une soirĂ©e Ă  Tahiti, il suffit parfois de la prĂ©sence d’une seule personne pour que nous nous sentions mal Ă  l’aise, sans raison apparente. Tout cela est Ă©nergĂ©tique : on ne le voit pas, mais on le ressent. Et aprĂšs tout, une pensĂ©e existe bel et bien, mĂȘme si elle est invisible, et influence notre Ă©tat intĂ©rieur.

Le parallĂšle avec le vert-de-gris

En Ă©lectricitĂ©, lorsqu’un cĂąble est exposĂ© Ă  l’humiditĂ©, un dĂ©pĂŽt de vert-de-gris se forme. Avec le temps, il bloque la circulation et abĂźme le systĂšme.

Nos pensĂ©es et nos Ă©motions nĂ©gatives agissent de la mĂȘme façon : rancunes, peurs, colĂšres, culpabilitĂ©s s’accumulent et perturbent la libre circulation de notre Ă©nergie. Peu Ă  peu, elles fragilisent l’organisme et ouvrent la porte aux maladies.

À l’inverse, cultiver des pensĂ©es positives et apprendre Ă  exprimer ses Ă©motions, c’est nettoyer rĂ©guliĂšrement nos « connexions intĂ©rieures » pour que la vie circule harmonieusement.

Une invitation à la réflexion

La mĂ©decine moderne se concentre sur le symptĂŽme. Mais d’autres traditions nous rappellent que le corps est un messager.

👉 Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire ?
👉 Quelle Ă©motion n’ai-je pas encore exprimĂ©e ?
👉 Quel poids est-ce que je porte en silence ?

À Tahiti comme ailleurs, chaque maladie, chaque malaise peut ĂȘtre vu comme une invitation Ă  mieux se connaĂźtre et Ă  rĂ©tablir l’équilibre entre corps, esprit et Ă©nergie.

Conclusion

✹ Prendre soin de sa santĂ©, ce n’est pas seulement soigner ses symptĂŽmes. C’est aussi apprendre Ă  Ă©couter les messages de son corps
 et de son Ăąme.

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Les anges ne sont pas toujours ceux que l’on croit

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Ange au visage partagĂ© entre lumiĂšre et ombre rĂ©confortant un homme, symbole des Ă©preuves nĂ©cessaires Ă  l’évolution spirituelle – Tahiti.

Les anges ne sont pas toujours ceux que l’on croit : entre lumiĂšre, Ă©preuves et Ă©volution

Quand on parle d’anges, beaucoup imaginent immĂ©diatement un ĂȘtre magnifique : grand, beau, lumineux, les cheveux blonds bouclĂ©s, les yeux bleus perçants, une Ă©pĂ©e de lumiĂšre Ă  la main. Dans l’imaginaire collectif, l’ange est ce protecteur bienveillant qui nous aide Ă  trouver une place de parking, qui Ă©loigne le danger, qui nous rassure.

Mais si cette vision n’était qu’une partie de la vĂ©ritĂ© ?

Et si l’ange n’était pas seulement celui qui caresse et protĂšge, mais aussi celui qui dĂ©range, qui confronte, qui bouscule ?

L’ange Ă©dulcorĂ© : un idĂ©al rassurant

La plupart des traditions religieuses et spirituelles ont dĂ©crit les anges comme des messagers divins, porteurs de paix et de lumiĂšre. Dans l’iconographie chrĂ©tienne, par exemple, l’ange gardien est souvent reprĂ©sentĂ© avec douceur et beautĂ©, symbole d’une force rassurante. Cette vision correspond Ă  notre besoin humain de sĂ©curitĂ© : nous avons tous envie de croire qu’une puissance invisible veille sur nous avec tendresse.

Cependant, limiter l’ange Ă  ce rĂŽle protecteur, c’est oublier une autre dimension fondamentale : celle de l’évolution par l’épreuve.

Quand l’ange prend le visage de la souffrance

Dans ma pratique d’hypnothĂ©rapeute depuis plus de dix ans, j’ai rencontrĂ© des personnes qui me disaient :

  • « Mon compagnon me fait souffrir, mais je reste avec lui, car quelque chose me retient. »
  • « Dans ma famille, un proche me maltraite, mais je n’arrive pas Ă  couper le lien. »
  • « Mon mari me rabaisse constamment, et je n’arrive pas Ă  m’en libĂ©rer. »
  • « Ma compagne me manipule, je sais qu’elle me dĂ©truit, mais je n’arrive pas Ă  la quitter. »
  • « Mon patron me mĂ©prise et m’épuise, mais je reste par peur de perdre mon travail. »
  • « Un ami de longue date me critique et me tire vers le bas, pourtant je continue Ă  lui donner une place dans ma vie. »
  • « Ma famille m’a rejetĂ©, et je porte encore le poids de ce rejet. »
  • « Je me sens invisible, comme si personne ne me respectait ni ne me considĂ©rait. »
  • « J’ai l’impression que quoi que je fasse, on profite de moi et je n’arrive pas Ă  dire non. »
  • « On m’a humiliĂ©, et je continue Ă  revivre cette douleur comme si c’était hier. »

Souvent, derriĂšre ces relations douloureuses, se cache un mĂ©canisme profond : la vie place sur notre chemin des “anges” qui ne ressemblent pas Ă  l’idĂ©al lumineux. Ce sont des ĂȘtres qui viennent mettre le doigt sur nos blessures, rĂ©veiller nos failles, nous confronter Ă  ce que nous n’osons pas voir en nous.

Et si ces personnes, aussi blessantes soient-elles, étaient des **anges déguisés** ? Des catalyseurs de transformation intérieure ?

Les anges de l’ombre : une vision philosophique

La philosophie et la spiritualité ont souvent abordé cette dualité.

– Dans la tradition chrĂ©tienne, mĂȘme Lucifer Ă©tait un ange avant sa chute.
– Chez Jung, le psychologue, l’ombre fait partie intĂ©grante de la psychĂ© humaine : ce que nous rejetons, ce qui nous fait peur, est aussi ce qui nous construit.
– Les sages disent que la souffrance est une Ă©cole : elle enseigne lĂ  oĂč le confort anesthĂ©sie.

Ainsi, l’ange n’est pas seulement l’incarnation de la lumiĂšre. Il peut aussi prendre la forme d’une Ă©preuve, d’une relation toxique, d’une douleur intĂ©rieure, d’une maladie. Non pas pour nous dĂ©truire, mais pour nous rĂ©vĂ©ler, ou nous reveiller.

L’ange de l’ombre : Lucifer et le rîle du “mal”

Dans la tradition chrĂ©tienne, Lucifer est prĂ©sentĂ© comme l’ange dĂ©chu, celui qu’on a rapidement blacklistĂ©, assimilĂ© au mal absolu. Pourtant, si on Ă©largit la perspective, mĂȘme cet “ange de l’ombre” joue un rĂŽle fondamental dans notre Ă©volution.

Car qui dit “mal” dit aussi confrontation : confrontation Ă  nos limites, Ă  nos excĂšs, Ă  nos propres dĂ©mons intĂ©rieurs.

Peut-ĂȘtre est-ce lui qui, Ă  sa maniĂšre, nous pousse Ă  lutter contre la drogue, contre les violences, contre les abus. Sans cette opposition, aurions-nous autant de raisons de nous battre pour la justice, l’amour ou la paix ?

Dans la nature, les choses se vivent avec plus de neutralitĂ© : il y a des proies et des prĂ©dateurs. On ne traite pas le prĂ©dateur de “satanique”, il joue simplement son rĂŽle dans l’équilibre du vivant.

De la mĂȘme façon, Lucifer, dans son ombre, joue un rĂŽle de rĂ©vĂ©lateur. Il nous oblige Ă  regarder en face ce que nous ne voulons pas voir, Ă  dĂ©velopper une force intĂ©rieure que nous n’aurions jamais cherchĂ©e sans lui.

En ce sens, mĂȘme l’ange dĂ©chu devient paradoxalement un guide : celui qui, par le mal, nous pousse vers le bien.

Hypnose et perception des “anges blessants”

En sĂ©ance d’hypnose, j’ai souvent vu des personnes revivre leurs blessures relationnelles, et dĂ©couvrir qu’au cƓur de cette douleur, se cachait un enseignement :

  • ArrĂȘter de vivre pour les autres.
  • Commencer Ă  vivre pour soi.
  • Se reconnecter Ă  son essence.
  • Sortir d’un comportement auto-destructeur.
  • Quitter un travail malfaisant.
  • Apprendre Ă  dire non.
  • Poser ses limites.
  • Reprendre confiance en soi.
  • S’affranchir des schĂ©mas familiaux destructeurs.

Ce qu’elles percevaient d’abord comme un ennemi, un bourreau, se transformait en un guide dĂ©guisĂ©. Un “ange” qui, par la douleur, leur montrait le chemin de leur propre libĂ©ration.

Le parallĂšle avec le marketing moderne

Curieusement, on retrouve ce mĂ©canisme mĂȘme dans le monde du marketing et des rĂ©seaux sociaux. Pour vendre, sĂ©duire ou exister en ligne, on gomme la douleur, on Ă©dulcore la rĂ©alitĂ©. On promet un produit facile, rapide, agrĂ©able. On montre des vies idĂ©alisĂ©es, des corps parfaits, des couples harmonieux, des rĂ©ussites Ă©clatantes. On Ă©vite tout ce qui pourrait rappeler la souffrance ou l’inconfort.

En sociologie, on sait que ces images fabriquent un idĂ©al collectif, mais un idĂ©al tronquĂ©. Car dans la vie rĂ©elle, personne n’échappe aux Ă©preuves. Pourtant, les vendeurs de rĂȘves et les influenceurs surfent sur nos failles psychologiques, sur notre besoin de reconnaissance et de facilitĂ©. Ils exploitent ce biais cognitif : celui qui consiste Ă  croire qu’on peut ĂȘtre heureux sans jamais souffrir.

Et pourtant
 derriĂšre ces photos et ces vidĂ©os lĂ©chĂ©es, combien de fois dĂ©couvre-t-on que la rĂ©alitĂ© est tout autre ? Combien d’histoires circulent sur internet de personnes qui affichaient une vie parfaite
 alors qu’en coulisses, elles vivaient la dĂ©pression, les addictions, la solitude ou l’échec ?

La vĂ©ritĂ©, c’est qu’aujourd’hui le systĂšme nous apprend Ă  censurer la difficultĂ©, Ă  masquer l’épreuve, parce que « ça ne vend pas », « ça ne fait pas rĂȘver ». On est en train d’effacer une partie essentielle de la vie.

Mais dans la vie rĂ©elle, la douleur existe. L’échec existe. La perte, la trahison, la maladie, les sĂ©parations existent. Et c’est souvent dans ces moments-lĂ  que nous grandissons le plus.

Je le vois tous les jours dans ma pratique de l’hypnose : des personnes qui arrivent en sĂ©ance et disent :

  • « Mon mari me fait souffrir, je n’arrive pas Ă  le quitter. »
  • « Ma chef me rabaisse en permanence, mais je supporte parce que j’ai peur de perdre mon travail. »
  • « Un ami me critique et me tire vers le bas, mais je continue Ă  lui donner une place dans ma vie. »
  • « Ma famille m’a rejetĂ©, et je porte encore ce poids. »

Ces blessures font mal, mais elles rĂ©vĂšlent aussi une vĂ©ritĂ© : la vie n’est pas que douceur, et ce n’est pas grave. Parce que c’est justement dans ces passages difficiles que se trouve la possibilitĂ© d’une transformation.

Dans ma propre vie, je l’ai vĂ©cu aussi. À 57 ans, j’ai connu des rĂ©ussites, mais j’ai surtout connu des chutes, des Ă©checs, des pĂ©riodes oĂč je suis restĂ© plus longtemps Ă  terre que debout. Et avec le recul, je sais que ce sont ces moments qui m’ont forgĂ©.

Alors oui, on aimerait tous une vie facile, fluide, parfaite. Mais la rĂ©alitĂ©, c’est qu’elle est faite Ă  la fois de joie et de douleur, de lumiĂšre et d’ombre. Et peut-ĂȘtre que le vrai ange, ce n’est pas celui qui nous protĂšge de tout
 mais celui qui nous accompagne au cƓur de l’épreuve, mĂȘme quand ça fait mal.

Les anges derriÚre nos épreuves

On imagine souvent l’ange comme une prĂ©sence douce et lumineuse, mais peut-ĂȘtre que les vrais anges se cachent aussi dans nos Ă©preuves. Ces moments difficiles qui nous secouent, qui nous font mal, mais qui finissent par nous rĂ©vĂ©ler Ă  nous-mĂȘmes. Les douleurs d’hier deviennent parfois les forces de demain.

Voici quelques citations inspirantes qui rappellent que, derriĂšre chaque obstacle, se cache une main invisible qui nous pousse Ă  grandir :


Citations de grandes figures

  • Friedrich Nietzsche : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. »
  • Victor Hugo : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »
  • Khalil Gibran : « La souffrance creuse en vous la place oĂč se logera la joie. »
  • Albert Einstein : « Au milieu de chaque difficultĂ© se trouve une opportunitĂ©. »
  • Martin Luther King Jr. : « La mesure d’un homme n’est pas Ă  l’aune de son confort, mais Ă  celle des Ă©preuves qu’il traverse. »

  • Sagesse populaire
  • Parce que la vie est faite de cycles, de contrastes et de renaissances, la sagesse populaire nous le rappelle :
  • « AprĂšs la pluie, le beau temps. »
  • « AprĂšs l’effort, le rĂ©confort. »
  • « C’est dans la nuit la plus noire que brillent les Ă©toiles. »
  • « Les cicatrices sont la preuve que tu as survĂ©cu. »
  • « Chaque chute est une prĂ©paration pour se relever plus fort. »
  • Conclusion : l’ange, entre lumiĂšre et chaos
  • Alors, qui est ton ange ? Est-ce celui qui te protĂšge et t’offre des douceurs, ou celui qui bouscule et rĂ©veille tes blessures ?
    Peut-ĂȘtre les deux.
  • “Peut-ĂȘtre que l’ange vĂ©ritable est celui qui t’aime d’une maniĂšre que tu n’avais pas prĂ©vue : en te confrontant Ă  ce que tu dois dĂ©passer pour devenir plus libre, plus fort, plus toi-mĂȘme”

Conclusion : l’ange, entre lumiùre et chaos

Alors, qui est ton ange ? Est-ce celui qui te protĂšge et t’offre des douceurs, ou celui qui bouscule et rĂ©veille tes blessures ?
Peut-ĂȘtre les deux.

“Peut-ĂȘtre que l’ange vĂ©ritable est celui qui t’aime d’une maniĂšre que tu n’avais pas prĂ©vue : en te confrontant Ă  ce que tu dois dĂ©passer pour devenir plus libre, plus fort, plus toi-mĂȘme”

 

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Traverser la nuit de sa vie

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À Tahiti et en PolynĂ©sie française, beaucoup traversent une “nuit noire de l’ñme”. DĂ©couvrez pourquoi et comment retrouver la lumiĂšre grĂące Ă  l’accompagnement.
À Tahiti et en PolynĂ©sie française, beaucoup traversent une “nuit noire de l’ñme”. DĂ©couvrez pourquoi et comment retrouver la lumiĂšre grĂące Ă  l’accompagnement.

« Plusieurs personnes en dĂ©tresse traversant la nuit noire de l’ñme – illustration d’isolement et d’espoir – Tahiti, PolynĂ©sie française »

“Être dans la nuit de sa vie”

1. Quand la nuit tombe : un moment que presque chacun traverse

La “nuit de la vie”, c’est cette pĂ©riode oĂč tout semble s’effondrer, oĂč l’on perd ses repĂšres, son sens, parfois mĂȘme sa voix. Inexorablement, plusieurs confusions se mĂȘlent : crise existentielle, perte de sens, dĂ©sespoir intime.

— Une crise existentielle est ce moment oĂč l’individu se demande si sa vie a encore un sens, une valeur — souvent Ă  un tournant, comme la cinquantaine, un deuil, une rupture, une maladie — crĂ©ant une profonde dĂ©sorientation  .

Carl Jung la dĂ©crivait en termes poĂ©tiques : le nigredo, cette nuit noire de l’ñme, oĂč l’on affronte son Ombre, un Ă©tat de chaos, de mĂ©lancolie, de dĂ©sillusion — prĂ©lude nĂ©cessaire Ă  un renouveau intĂ©rieur  .

2. Pourquoi cet abĂźme ?

  • Isolement social : l’isolement non choisi est une souffrance profonde, comparable Ă  la douleur physique, et danger gravissime pour la santĂ© mentale et mĂȘme physique  .

  • Solitude dĂ©solante : comme le disait Hannah Arendt, quand notre propre moi nous abandonne, seule une relation vĂ©ritable peut nous sortir de la dĂ©solation  .

  • DĂ©sintĂ©gration positive : selon Dąbrowski, cette souffrance est souvent le moteur d’un dĂ©veloppement de soi, lĂ  oĂč l’on est amenĂ© Ă  se reconstruire au-delĂ  du statu quo  .

  • Croissance post‑traumatique : des adversitĂ©s profondes peuvent mener Ă  une transformation psychologique puissante — un sens renouvelĂ©, des relations enrichies, une force personnelle, une spiritualitĂ© Ă©veillĂ©e — bien au-delĂ  de la simple rĂ©silience  .

3. Ce qu’on ne voit pas souvent : l’approfondissement

Beaucoup restent prisonniers de leur nuit, seuls, sans oser chercher de l’aide. Cette posture peut figer le dĂ©sespoir, le rendre quotidien. Et lorsque l’on reste cloĂźtrĂ© sans soutien, la nuit peut s’installer — tout comme dans certains pays oĂč l’aube ne vient jamais.

4. Comment en sortir ? Les chemins de secours

Briser l’isolement

– Le soutien social est vital. Il est non seulement rĂ©parateur, mais aussi facilitateurs de croissance post-traumatique  .

– Reprendre contact : un ami, un groupe, un professionnel; toute connexion est un rayon d’aube.

RĂ©apprendre Ă  exister avec soi-mĂȘme

– Cultiver la solitude choisie, ce “ĂȘtre seul en prĂ©sence de l’autre” dont parlait Winnicott — une solitude habitĂ©e qui restructure l’identité  .

Outils concrets pour soutenir son état intérieur

– Routines et repĂšres : structure du quotidien, activitĂ© physique, rythme rĂ©parateur  .

– Pratiques comme la cohĂ©rence cardiaque, la mĂ©ditation, tenir un journal de gratitude apportent une ancre prĂ©cieuse  .

– DĂ©velopper la rĂ©silience Ă©motionnelle : conscience de soi, expression, contrĂŽle et gestion des Ă©motions, estime de soi  .

– LibĂ©rer les pensĂ©es trop lourdes, cultiver le dĂ©tachement intĂ©rieur, revoir ses croyances sur soi — des premiers pas vers la lumiĂšre  .

Chercher de l’aide extĂ©rieure

– Les professionnels (hypnothĂ©rapeutes, psychologues, coachs bienveillants) peuvent accompagner ce passage de l’ombre Ă  la lumiĂšre, de la stase vers la transformation.

5. Le message essentiel

La nuit arrive parfois sans prĂ©venir. Elle touche beaucoup, anonymement. Mais elle n’est jamais dĂ©finitive. Elle peut ĂȘtre une seule Ă©tape, intense, brutale, mais aussi fertile. Avec les appuis humains, les outils de rĂ©gulation, l’accompagnement bienveillant, on peut en Ă©merger transformĂ©. Et cet appel Ă  ne pas rester seul, Ă  demander de l’aide, est un acte de courage. C’est l’aube intĂ©rieure que chacun mĂ©rite.

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