Connectez-vous avec nous

Témoignage de Liliawane pour l’alcoolisme

Publié

sur

iconne-femme

Cela ne fait que quatre semaines, c’est déjà énorme, certes, mais je sens que j’ai encore besoin de temps…ce n’est pas encore gagné. 

La nuit derrière, j’ai rêvé que j’étais dans une réception et qu’il y avait une bouteille d’alcool qui ressemblait à une bouteille de champagne sur la table avec des accessoires pour faire un cocktail. J’ai demandé au serveur de me servir seulement le champagne, sous le regard désapprobateur de mon mari, mais je mettais en avant le fait que je fais ce que je veux! ( j’ai horreur qu’on m’impose une contrainte, je suis allergique…je l’étais….à ce que je ressens comme une frustration). Il verse un liquide qui est tout marron foncé avec une mousse sale…je sens, cela ne sent rien, je lève le verre, je goûte, seulement une gorgée, c’est sans goût mais cela fait penser à de la bière brune ( j’ai toujours détesté la bière, surtout brune). Je repose le verre, je culpabilise énormément d’avoir porté ce verre à ma bouche, je me dis «  quel gâchis ». Je me sens sale et grosse. Au réveil, j’avais la sensation de gueule de bois, cela n’a duré que quelques minutes, mais beurk, c’était horrible. 

Quatre semaines sans alcool. Quatre semaines de sobriété totale. Cela paraît peu en effet. Pourtant, ma vie est en train de changer, je suis vraiment sur le point de devenir qui je suis. Quel plaisir de se réveiller en pleine forme, avoir l’esprit clair, la peau lisse, une énergie débordante, une vie intellectuelle qui reprend, les trous de mémoire qui diminuent. 

Au début, l’hypnose a vraiment permis le déclic, grâce à elle, je me sentais forte pour commencer l’abstinence. 

Mais avant, j’avais déjà longuement réfléchi, mon « plan » était déjà préparé depuis plusieurs années! J’ai d’abord arrêté le sucre blanc, puis la cigarette, c’était le dernier bastion mais pas des moindres! Puis un jour, j’ai pu déclarer à moi-même d’abord, puis aux personnes qui me sont chères : «  je suis alcoolique ». La réaction ne se fit pas attendre tout d’abord, (même mon médecin s’y était mis!):

« Ah, mais non, tu n’es pas alcoolique, tu bois du très bon vin à table le soir uniquement quand tu sais que tu ne dois plus prendre la voiture, puis le week-end, tu bois ton petit apéro comme tout le monde! ». 

Pourquoi ai-je sombré ? Peu importe finalement, plein de personnes ont eu des traumatismes dans leur vie. 

En tous cas, une chose est sûre: j’ai vraiment cru que jamais, je réussirais ! J’aimais trop le vin…

Après l’hypnose avec Fabrice, j’ai fait beaucoup de jus de légumes frais, mon époux adoré, très encourageant et fier de moi, m’a acheté un extracteur, j’ai consommé des boissons très éloignées du goût de mon ancien précieux : eau de coco, eau pétillante, kombucha, jus d’orange, citron frais, eaux infusées par mes soins, infusions aromatisées et tisane avec les plantes de mon jardin au miel…

Depuis, je ne dis pas que c’est simple tous les jours, mais plus le temps passe, plus c’est facile, car on se rend compte qu’il y a plus d’avantages que d’inconvénients et cela c’est énorme. 

En revanche, il faut être prêt à renoncer…renoncer à certains soi-disant «  amis » qui tenteront de vous entraîner dans le tourbillon ( même et surtout d’ailleurs sans méchanceté): eux savent peut-être s’arrêter, pas vous, il faut le savoir. Tout le monde n’est pas aussi sensible à l’éthanol, ce n’est pas que de la volonté , c’est une chimie du cerveau! 

Renoncer aussi à l’idée qu’on ne peut plus aller au restaurant sans prendre un verre ( on peut boire des jus frais, des mocktails, de l’eau gazeuse, oui oui! ).

Tout change ensuite, la vision de la vie, du bonheur, de l’essentiel. 

On ne perd plus son temps avec des futilités, on veut autre chose. 

Là, je vais oser faire des choses que je n’aurais jamais ne serait-ce qu’entrevues avant. 

Mais je sais que le chemin est encore long, comment vais-je gérer les fêtes de Noël en famille, les anniversaires, les pots de fin d’année ? Je vais gérer, je le sais, c’est moi qui décide, c’est moi le boss dans mon corps et mon esprit. 

Merci. Mille mercis. Liliawane. 

Lire la suite

Vidéos

exemple vide 1

Publié

sur

Par

Lire la suite

Vidéos

Elementor #2403

Publié

sur

Par

Lire la suite

Articles

Ton problème de santé reflète une réalité

Publié

sur

Par

lustration réaliste d’une femme avec mal de gorge, un schéma énergétique du cerveau et une prise électrique abîmée par le vert-de-gris, symbolisant le lien entre pensées, émotions et santé à Tahiti.
Ton problème de santé reflète une réalité | Corps & Esprit à Tahiti

Ton problème de santé reflète une réalité

Le corps et l’esprit : un langage subtil

Depuis longtemps, différentes approches thérapeutiques — médecine chinoise, travaux de Dirk Hamer, Christian Flèche ou Lise Bourbeau — rappellent une chose essentielle : le corps et l’esprit sont intimement liés.

Un symptôme n’apparaît pas par hasard. Qu’il s’agisse d’une maladie bénigne ou d’un trouble plus sérieux, il traduit souvent un déséquilibre émotionnel ou énergétique intérieur. Comme le dit l’adage : « Ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. »

Quand les émotions parlent à travers le corps

  • Angines à répétition : souvent liées à la difficulté de dire ce que l’on pense, de poser ses limites ou d’exprimer sa vérité. La gorge devient le lieu d’un conflit silencieux.
  • Maux de dos : le dos est notre pilier. Une douleur lombaire peut refléter le sentiment de porter un fardeau trop lourd, au travail, dans la famille ou dans la vie personnelle.
  • Problèmes de peau : la peau est notre frontière avec le monde extérieur. Eczéma, acné, urticaire traduisent parfois une difficulté à respirer son espace vital, à se protéger ou à créer du lien.

Ces exemples ne remplacent pas un avis médical, mais ils offrent une clé précieuse : écouter son corps, c’est aussi écouter son esprit.

L’énergie invisible qui nous relie

Nous en faisons tous l’expérience : quand nous croisons une personne confiante, cela se voit dans son regard, sa posture, sa voix. À l’inverse, une personne qui doute laisse transparaître une autre énergie.

Lors d’une soirée à Tahiti, il suffit parfois de la présence d’une seule personne pour que nous nous sentions mal à l’aise, sans raison apparente. Tout cela est énergétique : on ne le voit pas, mais on le ressent. Et après tout, une pensée existe bel et bien, même si elle est invisible, et influence notre état intérieur.

Le parallèle avec le vert-de-gris

En électricité, lorsqu’un câble est exposé à l’humidité, un dépôt de vert-de-gris se forme. Avec le temps, il bloque la circulation et abîme le système.

Nos pensées et nos émotions négatives agissent de la même façon : rancunes, peurs, colères, culpabilités s’accumulent et perturbent la libre circulation de notre énergie. Peu à peu, elles fragilisent l’organisme et ouvrent la porte aux maladies.

À l’inverse, cultiver des pensées positives et apprendre à exprimer ses émotions, c’est nettoyer régulièrement nos « connexions intérieures » pour que la vie circule harmonieusement.

Une invitation à la réflexion

La médecine moderne se concentre sur le symptôme. Mais d’autres traditions nous rappellent que le corps est un messager.

👉 Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire ?
👉 Quelle émotion n’ai-je pas encore exprimée ?
👉 Quel poids est-ce que je porte en silence ?

À Tahiti comme ailleurs, chaque maladie, chaque malaise peut être vu comme une invitation à mieux se connaître et à rétablir l’équilibre entre corps, esprit et énergie.

Conclusion

✨ Prendre soin de sa santé, ce n’est pas seulement soigner ses symptômes. C’est aussi apprendre à écouter les messages de son corps… et de son âme.

Lire la suite

Populaire